Lidija Nikčević: Stanica

Great Britain

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

FRANCE

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

Germany

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

Italia

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

Albania

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

Poland

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

Russia

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

Slovakia

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

Sweden

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

Slovenija

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac

North Macedonia

Le vertige de Søren Kierkegaard

I

 

Nous sommes du genre de ceux qui ont le courage

De se réconcilier avec leur propre ignorance.

L’homme seul avec sa vertu et ses vices bien visibles

Est un univers inachevé.

Moi, Victor Eremita, j’ose me faire inviter au cours où

L’on débat sur les savoir-faire.

Je prêche. Je confirme n’avoir révélé rien de nouveau,

Et pourtant, on me regarde avec méfiance

Je dis que les époques sont terminées,

Et que toute dénomination, cela fait longtemps

Qu’elle est déjà utilisée.

En vain, on me reproche l’originalité.

Dans mon opinion vériblement sans valeur,

Je ne fais que recopier des formes et je m’occupe

Apparemment de la compréhension.

Je ne peux qu’attendre le geste qui va trancher.

 

II

 

Cette vie est froide comme les pavés de Copenhague

La solitude est cultivée partout, elle semble être

La caractéristique cruciale de l’existence.

J’ai une faible consolation de m’avoir demandé,

Penda nt tout mon temps perdu sous le masque

D’autres noms, quelle est cette vérité découverte

Pendant cette nuit pérfide

(ou pendant cette nuit heureuse)

Quand Socrate avait bu le poison de sa coupe.

Depuis cette nuit antique, grecque, probablement,

on ne doûte plus de la liberté du choix.

Voilà, mes notes deviennent

Différentes puisque j’évoque cet événement.

Jamais, je l’espère, mon discours

ne peut pas être ad se ipsum.

Toutes mes phrases sont des testaments.

Je vous raconte cela come un Hellen de souche,

Personne éloignée du quotidien moderne.

Au moment où je vous apporte

les messages de mon testament,

jugez librement avec combien d’habilité

je me transformais et je répertoriais les événements.

Si je m’étais répété, j’avais fait cela avec succès,

étant donné que dans la répétition

j’avais vu l’unique intérêt de ma création.

Si j’avais cité, j’avais fait le tour

de tous les mondes nécessaires.

J’ai osé vivre — c’est mon plus grand péché.

 

III

 

Je choisis une réalité dans laquelle

Je vais conquérir mes pensées.

La Terre est, tout simplement, insupportable;

L’ensemble de pêchés originaux sur un espace

Si étroit est insupportable lui-aussi.

A la manière de tout étranger poli,

Je passe à côté de cette réalité,

Je me sépare des désirs ardents déjà vus.

Du fait, avec sureté, je ne peux pas distinguer les riches,

Les dragueurs, les artisants, les philosophes,

Les pauvres et la racaille.

Je suis privé de leurs plaisirs et de leurs désespoirs.

Je suis créateur des vers inconnus qui

Atteignent notre pauvreté commune.

Tel que je suis, je dirais qu’il ne me reste

Qu’un choix possible à faire:

Soit, je défie en vain les lois de l’univers,

Soit, une fois pour toutes, je me réconcilie

Avec le monde imposé.

 

IV

 

La vie devant moi est égale à la souffrance.

En fait, nos vies sont des échos de certaines souffrances.

On les survit mieux si l’on est inconscient,

On n’effleure guère la tristesse, même pas au passage,

Ce qui pourrait être digne d’admiration.

Sur cette Terre, je peux être capable

Uniquement pour les tremblements.

Je suis jeté à la vie, que je vis inconscient.

Je ne sais pas me définir, les autres, je ne veux pas le faire,

Ce ne serait pas bien vu.

Je suis déchiré entre les fins possibles.

Pourtant, j’ignore moi-même par quel

Moyen je réusis encore à me pourvoir des jours.

Exister, donc, je ne peux pas le déterminer.

De plus, je ne peux pas garantir aux autres

Que cela se déroule là et maintenant.

Le séjour sur la Terre ressemble

A tout autre fait d’être un réfugié,

Et cela porte toujours en soi une solitude terrible.

Je le vois, lorsque je commence à m’attribuer

Des sujets embrouillés,

Et que je me laisse obstinément

A poser de nombreuses questions.

Exactement comme le font, d’ailleurs, tous les bons débutants.

 

V

 

Je connais le son de la calèche au crépuscule estival.

Le sens de son mouvement, je le connais aussi.

Le destin de l’homme et son pêché, je ne les ignore pas

C’est déjà quelque chose que l’on m’a laissé, qui prive mon espèce

Du début et d’un nouveau chemin.

J’attribue, — peut-être de manière non justifiée —,

De l’importance aux certaines feuilles de papier.

Je songe aux poèmes non-écrits, et à ce qui est irréalisable.

C’est donc de l’atmosphère que je ramasse

De tristes recueils liriques: je suis un poète qui ne rédige pas de vers!

Je connais aussi la tranquilité de Socrate,

Et que moi-même, je vais jamais l’exprimer.

Nos langues sont trop petites pour

Que nous puissions nous combler,

Cependant, certains d’entre nous

Osent attribuer au monde leurs choses sans valeur.

J’écris aussi dans mon journal sur les marginalités,

C’est le paradoxe qui me prépare à la vie.

Très peu ou trop — ce n’est pas moi qui en juge.

En général, j’écrivais sur un pays, sur la femme

— Considérez cela comme mon seul héritage.

Traduction: Milan Barac